Cristina Ortega & Michel Dermigny
France

Arts de la Chine et du Japon
Cristina Ortega, experte en art asiatique, est membre de la CNES (Chambre Nationale des Experts Spécialisés) et de la CEFA (Compagnie d’Experts Français en Antiquités). Forte de plus de trente années d’expérience, elle vous accompagne aussi bien dans le choix d’une œuvre que dans la constitution d’une collection cohérente et raffinée.
La galerie, située au cœur du Carré Rive Gauche au 23 rue de Beaune à Paris, propose un vaste choix de pièces chinoises et japonaises allant de l’époque Han jusqu’à la fin du XIXe siècle. Elle présente également une remarquable sélection de céramiques japonaises modernes et contemporaines.
Vous y découvrirez des meubles japonais, tansu, paravents, laques du Japon, porcelaines chinoises et japonaises, vases, jades, netsuke… Que ce soit pour le plaisir d’acquérir une belle pièce ou dans une démarche d’investissement, Cristina Ortega & Michel Dermigny sont à votre écoute pour vous conseiller avec passion et expertise.

Suzuribako de cour à 20 cases, chacune comportant une pierre à encre et un compte goutte en forme de fleur de cerisier.
Japon, première moitié du 18ème siècle.
Les 20 cases sont disposées en deux piles fermées par un couvercle commun et posées sur un plateau comportant des petites roulettes.
Destiné aux jeux poétiques pratiqués à la cour impériale, cet objet exceptionnel conjugue à la fois un raffinement mais aussi fonctionnalité.
Chaque casier était distribué aux participants, suivant les règles codifiées des concours de poésie waka.
Le décor, composé de motifs végétaux d’une extrême finesse en laque à la poudre d’or selon la technique ira maki-e et taka makie-e, agrémenté de petites sphères d’argent pour accrocher la lumière, témoigne d’un savoir-faire au sommet de son art.
Le décor de fleurs et en particulier d’iris près d’un cours d’eau évoque le printemps tout comme les comptes gouttes en forme de fleur de cerisier.
De par son style et sa technique ce suzuribako multiple est à rapprocher d’une boite pour le jeu de l’encens, un autre jeu de cour, conservé au Musée Tokugawa de Nagoya et évoquant l’automne.
C’est une pièce d’une grande rareté : nous n’en connaissons pas d’autre exemplaire avec autant de compartiments et dans un tel état de conservation. Le Metropolitan de New-York en possède un à 5 cases.
© Cristina Ortega & Michel Dermigny