Jonathan Hope
Grande-Bretagne

Textiles et oeuvres d’Asie du Sud-Est
La première d’une longue série de visites en Indonésie, en 1974, a suscité chez Jonathan Hope une fascination durable pour les arts et la culture de l’Asie du Sud-Est. Peu de temps après son retour à Londres, il a commencé à commercer des textiles, et en 1977, il a participé à la toute première exposition muséale consacrée à l’ikat d’Asie du Sud-Est au Royaume-Uni, au Abbot Hall Museum de Kendal, dans le Cumbria. La conservatrice de l’exposition était la directrice du musée, feu Mary Burket, et tous les textiles exposés provenaient de la collection de Hope. Au cours de la décennie suivante, il a voyagé de manière intensive en Asie, du Tibet jusqu’aux îles éloignées de l’Indonésie. Pendant cette période, un cercle croissant de collectionneurs internationaux et de musées sont devenus des clients réguliers. La recherche a toujours été primordiale pour lui, et il a publié de nombreux articles sur divers sujets, généralement dans le magazine Hali, dont il est également rédacteur collaborateur. Sa connaissance acquise et son expérience directe des objets d’art et de la culture asiatique lui valent d’être régulièrement invité comme conférencier invité par plusieurs institutions académiques.
Après avoir passé beaucoup de temps dans les musées à étudier leurs collections, Jonathan Hope a commencé à acquérir des sculptures, des objets métalliques et des textiles provenant d’Afrique et de certaines régions d’Océanie, ainsi que des pays asiatiques qu’il avait parcourus en profondeur.
Sa plus récente exposition non commerciale s’intitulait « Heirlooms » (Héritages), présentée lors du Festival international d’Édimbourg (co-curatée avec Ben Divall). Elle présentait des pièces de sa collection de batiks javanais raffinés et de textiles indiens d’exportation destinés à l’Indonésie.

Masque Drona
Topeng (masque de théâtre), Java, Indonésie, représentant Drona (tuteur des Pandawas et des Kauravas, les cousins belligérants des histoires du Mahābhārata)
Bois, pigments, poils de chèvre,
19e ou tout début 20e siècle
Provenance : Collection Bert da Silva, La Haye