La rentrée signe un nouvel élan pour le
Printemps Asiatique Paris
Le 25 septembre dernier, l’Assemblée générale du Printemps Asiatique Paris a marqué une étape décisive : la clôture d’une présidence fondatrice, l’élection d’un conseil d’administration renouvelé, et l’ouverture d’un nouveau chapitre.
Pendant quatre années, Christophe Hioco a redonné souffle et ambition à l’événement : faire de la Pagode son emblème, attirer des marchands prestigieux et internationaux, renouer avec des collectionneurs venus du monde entier, et renforcer les liens avec les musées. Un héritage reconnu et salué comme une étape majeure dans le rayonnement des arts asiatiques à Paris.
Élue à l’unanimité, Camille de Foresta, commissaire-priseur spécialiste d’Art d’Asie et vice-présidente de Christie’s France, devient présidente du Printemps Asiatique Paris. Dans son allocution, elle a rendu hommage à son prédécesseur tout en affirmant une vision collégiale et ouverte, guidée par trois priorités : exigence, ouverture internationale et rayonnement culturel.
Le Printemps Asiatique Paris entre ainsi dans sa 9ᵉ édition, attendue du 3 au 12 juin 2026 avec une ambition renforcée : faire de Paris un rendez-vous incontournable pour les arts de l’Asie, en conjuguant exigence et passion.
L’HÉRITAGE DU PRÉSIDENT SORTANT, CHRISTOPHE HIOCO
Après quatre années marquées par une relance ambitieuse et réussie, Christophe Hioco a choisi de transmettre le flambeau.
Collectionneur passionné depuis son jeune âge, formé au contact de l’Asie durant ses années à Tokyo et Singapour chez JP Morgan, puis antiquaire entre Londres et Paris, il a toujours placé l’exigence et la passion au cœur de son parcours. En 2003, quittant la finance après trente années de carrière, il s’est consacré à l’art asiatique avec la conviction d’un collectionneur devenu marchand.
Lorsqu’il a pris la présidence du Printemps Asiatique Paris, ce fut un pari audacieux : relancer un événement avec très peu de moyens, mais avec l’assurance que Paris devait retrouver sa place.
Il le résume ainsi:
💬 « Mon ambition n’a jamais été le titre, mais l’action. Relancer le Printemps Asiatique, lui redonner un souffle et préparer une équipe capable de poursuivre cette aventure. »
Ce pari s’est incarné à la Pagode, lieu mythique du 8ᵉ arrondissement. Né dans le quartier de la Plaine Monceau, il contemplait déjà enfant cette architecture singulière et énigmatique, sans se douter qu’elle deviendrait un jour l’écrin de son ambitieux projet. Grâce à son pari audacieux et à l’engagement décisif de sa propriétaire, Jacqueline Von Hammerstein-Loxten, la Pagode a retrouvé toute sa substantifique moelle : sa vocation originelle, celle imaginée par C. T. Loo, en faire un lieu d’exposition dédié aux arts asiatiques.
Défendant également le rôle essentiel des galeries parisiennes, il rappelle qu'elles sont le cœur battant de l'événement. Par leur engagement passionné, elles font rayonner les arts d’Asie et démontrent que le Printemps Asiatique Paris puise sa force autant dans son ancrage parisien que dans son ouverture internationale.
Sous son impulsion, le Printemps Asiatique Paris s’est imposé comme un espace de dialogue unique, réunissant musées, collectionneurs, marchands, maisons de vente et grand public, avec l’ambition d’offrir aussi un programme culturel destiné à transmettre, partager et faire découvrir.
Un pari relevé avec éclat, qui a marqué un véritable tournant dans l’histoire de l’événement et dans le rayonnement des arts asiatiques à Paris.
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© Mickaël Pijoubert
CAMILLE DE FORESTA : CAP ET PRIORITÉS D’UNE NOUVELLE PRÉSIDENCE

© Christie's France
Depuis huit années, Camille de Foresta œuvre au sein du conseil d’administration du Printemps Asiatique Paris. À l’instigation de nombreux rapprochements avec les grandes institutions muséales, elle a contribué à faire reconnaître l’événement comme un interlocuteur légitime du monde culturel et patrimonial. Son élection à la présidence, le 25 septembre dernier, consacre ce rôle et ouvre une nouvelle étape dans le rayonnement du Printemps Asiatique Paris.
Vice-présidente de Christie’s France et commissaire-priseur, elle s’est imposée comme une voix influente du marché de l’art. Née à Aix-en-Provence, dans une famille où se croisaient héritage asiatique et goût des beaux objets, elle a très tôt tracé un parcours singulier. À vingt-quatre ans, elle obtenait son diplôme de commissaire-priseur ; devenant alors le plus jeune marteau de France.
De records mondiaux en trouvailles remarquées, elle s’est imposée comme une figure incontournable et résolument moderne du marché de l’art, alliant flair, exigence et énergie.
Élue à l’unanimité, la présidente a exprimé sa volonté d’inscrire son mandat dans la continuité, tout en ouvrant de nouvelles perspectives.
💬« Mon mandat sera un mandat collégial. Ensemble, nous avons atteint un niveau remarquable : il nous faut le préserver, le renforcer et l’ouvrir davantage à l’international. Chacun d’entre nous est expert dans son domaine. C’est dans la complémentarité de nos regards que réside la force de notre équipe et l’avenir du Printemps Asiatique. »
Quatre grandes priorités guideront son action :
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Préserver l’exigence et l’authenticité de l’évènement, gages de crédibilité et de reconnaissance.
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Renforcer l’ouverture internationale, en collaborant davantage avec les collectionneurs et institutions asiatiques.
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Mettre en lumière les collections asiatiques partout en France.
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Élargir le rayonnement culturel du Printemps Asiatique Paris, avec la création d’un Comité d’honneur réunissant des personnalités internationales du monde de l’art et de la culture.
UN RENDEZ-VOUS DÉJÀ ATTENDU
Dans cette dynamique renouvelée, le Printemps Asiatique Paris se projette déjà vers son prochain temps fort :
la 9ᵉ édition se tiendra du 3 au 12 juin 2026.
Rendez-vous désormais incontournable du calendrier artistique international, l’événement continuera de faire dialoguer galeries, institutions, collectionneurs, experts et amateurs autour des arts d’Asie, avec l’ambition réaffirmée de conjuguer exigence, transmission et rayonnement.