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Weekly reopening of the Ennery Museum, a fabulous cabinet of art and curiosities from the late 19th century

The Musée d'Ennery is a marvellous private mansion located 59 Avenue Foch. Along with the Hôtel d’Heidelbach and the main building on Place d'Iéna, it is one of the three sites of the Musée National des Arts Asiatiques - Guimet.


This fabulous cabinet of arts and curiosities, unknown to the general public, is a unique testimony of the taste for the Far East at the end of the 19th century. By testamentary dispositions, the place has been preserved, without any addition or modification that could break the homogeneity of this singular collection of art objects, in a place built specifically to house and exhibit it. The reopening of the Ennery Museum on 8 April 2023 invites visitors to take a journey through time and space.


The mansion that the successful playwright Adolphe Philippe d'Ennery (1811-1899) had built from December 1875 on the Avenue du Bois de Boulogne (now Avenue Foch), was very quickly destined to house the works of his wife Clémence's Far Eastern collection.


In addition to the first objects acquired in France by her family well before the craze for Japanese art, notably Japanese lacquer boxes and blue-and-white porcelain from China, Clémence d'Ennery made regular acquisitions until the end of the 19th century from the great Parisian merchants who provided art objects from Asia, but also from shops such as La Porte chinoise and Le Bon Marché.


Demonstrating remarkable insight and passion for the arts of China and Japan, coupled with a pronounced taste for the fantastic, Clémence d'Ennery gradually assembled a collection of art objects comprising nearly 8,000 works, including 2,500 netsukes (counterweights designed to hold an object suspended by a cord from the belt of a kimono), when she bequeathed them to the State in 1894. Émile Guimet and Georges Clemenceau, the executors of the d'Ennery couple's will, were the guarantors and fervent defenders of the exceptional interest of the collection, which contains exceptional pieces and unique masterpieces of Asian porcelain and netsuke art.


Chimeras, fabulous animals, masks, demons and other strange creatures made of bronze, jade, ivory, rock crystal, ceramics and gilded wood from China and Japan were arranged in a singular architectural setting. This "fantastic menagerie", according to the term used by the Goncourt brothers, is still presented today as it was imagined by Clémence d'Ennery, in the heart of their private apartments, on furniture or inside marquetry display cases specifically commissioned for this purpose.


The Guimet Museum is proposing a partial reopening of this magnificent hotel, with free tours led by lecturers, by reservation, every Saturday morning at 10am and 11.30am, while waiting to find the private funding necessary for the essential renovation of the place.


 

President of the National Museum of Asian Arts - Guimet

Yannick Lintz


Director of the Ennery Museum

Vincent Lefèvre


Practical information

Museum of Ennery

59 avenue Foch, 75016 Paris

Guided tours every Saturday at 10:00 am and 11:30 am

Free upon reservation

Ticketing

Pourriez-vous décrire votre rôle en tant que directeur du musée départemental des arts asiatiques à Nice? Comment prépare-t-on une telle exposition ?

L’Asie sans réserve, c’est une réponse à une question que l’on nous pose presque tous les jours au musée : qu’avez-vous dans les réserves ? Dans l’opinion commune, on y cache des trésors alors qu’en réalité, les musées exposent au maximum leurs chefs-d’œuvre pour se montrer le plus attractif possible. Néanmoins, les réserves relèvent effectivement des œuvres extraordinaires que les équipes de conservation retirent des espaces d’exposition en raison de leur fragilité. Les textiles et les arts graphiques ne s’exposent que trois à quatre mois d’affilée à 50 lux et sont ensuite mises au repos pendant trois à quatre ans. Ces œuvres ne se régénèrent pas, bien sûr, mais cette règle permet de les faire durer le plus longtemps possible. Les réserves du musée départemental des arts asiatiques ont donc été le point de départ de ce projet, qui a d’autant plus de sens cette année en raison du 25ème anniversaire de l’institution. Et par extension, mon intérêt s’est porté sur les œuvres asiatiques conservées dans les réserves d’autres musées du territoire des Alpes-Maritimes pour montrer que l’histoire du patrimoine local comprend également une part d’Asie, dans des lieux auxquels on ne s’y attend pas. Sept institutions, dont l’université Côte d’Azur, le musée Matisse ou encore le château de la Napoule, ont participé à ce projet.  

 

Les objectifs de cette exposition sont nombreux : partager les enjeux de la conservation dans un musée, montrer qu’une collection vit grâce aux acquisitions, suivre les évolutions sur 25 ans de la collection du musée départemental des arts asiatiques, faire du musée un acteur de la valorisation des arts asiatiques dans le sud de la France, aider les musées partenaires à identifier leurs œuvres asiatiques, lancer une baisse du bilan carbone de la programmation d’expositions du musée (90% de la scénographie est récupérée). Cette exposition est riche en enjeux et constitue le premier volume d’une série d’expositions qui vont explorer les collections asiatiques présentes sur le territoire.

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