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Christian Béalu
Christian Béalu, directeur de la galerie JM Béalu & Fils
Fondée il y a plus d'un demi-siècle, la Galerie JM Béalu & Fils expose dans sa galerie située au coeur de la capitale, au 3 rue du Bac dans le Carré Rive Gauche, principalement des céramiques de collection de l'Europe à l'Orient, du XVe au XVIIIe siècle, et plus particulièrement des majoliques et des porcelaines de Meissen ou de Sèvres.
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Christian Béalu, expert, membre de la C.N.E.S. (Chambre Nationale des Experts Spécialisés en œuvres d'art) présente également des meubles et objets d'art d'époque Louis XIV, Louis XV et Louis XVI.
Assisté de sa fille Julie, il est le principal initiateur du Parcours de la Céramique et des Arts du Feu qui se tient chaque année en automne.
Pour commencer, pourriez-vous décrire votre Parcours ?
Un parcours classique d’antiquaire, je me suis très vite spécialisé dans la céramique notamment la céramique d’Extrême-Orient et la porcelaine de Chine. Le côté décoratif de la Compagnie des Indes m’a toujours plu.
Pouvez-vous décrire votre galerie ?
La galerie est située à Paris dans le Carré Rive Gauche. Fondée en 1952 par ma mère, elle est composée de trois salons. Vous y trouverez des céramiques de collections : des
majoliques, des faïences et des porcelaines européennes et d’Extrême-Orient ainsi que des meubles et objets d’art principalement des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.
Galerie JM Béalu & Fils, 3 rue du Bac 75007 Paris
Un objet phare ?
Nous avons actuellement plusieurs objets phares en porcelaine de Chine : une rare écuelle et son présentoir à décor dit « Pompadour » d’époque Qianlong (1736-1795), une série de 6 vases Famille Verte d’époque Kangxi (1662-1722), des assiettes à décor en grisaille inspirées de gravures européennes.
Une œuvre en particulier vous a-t-elle marquée durant votre carrière ?
J’ai eu il y a une trentaine d’années une rare paire de Shi-shi (lions fabuleux) en porcelaine du Japon montés en bronze doré en France au début du XVIIIe siècle que j’ai vendu à un collectionneur français. Et j’ai eu la chance de les avoir une deuxième fois l’année dernière et cette fois-ci, ils ont intégré une collection européenne.
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Arita, période Edo, ère Genroku (1688-1704), vers 1670-1690, fin du XVIIe siècle.
Votre dernier coup de cœur artistique ?
Une paire de grandes statuettes en porcelaine de Chine représentant des femmes en habit de cour tenant un vase à décor de la Famille Rose, appelées « Magu ». Ce sont des déesses de la jeunesse et de la longévité, inspirées des Bejin du Japon.
Votre musée favori ?
J’ai découvert le musée de la Compagnie des Indes à Lorient lors d’un stage professionnel.
Le musée a été par la suite partenaire du Parcours de la Céramique en 2019, les participants présentaient des œuvres du musée durant l'événement et j’en garde un très bon souvenir.
Epoque Qianlong (1736-1795). H. 35 cm.
La dernière exposition qui vous a marqué ?
Les expositions qui ont mis l’accent sur les échanges entre l’Europe, le Moyen-Orient et la Chine. La dernière qui me vient à l’esprit est celle du musée Guimet relatant les échanges avec le Portugal.
Pourrions-nous en savoir plus sur vos projets ?
Toujours continuer à chercher des objets d’exception, le plaisir de la recherche. Promouvoir la céramique et les arts du feu auprès du grand public.
Pour en savoir plus: