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Quel objet ou ensemble de porcelaine recommanderiez-vous d’aller voir ?

 

Au musée de la Compagnie des Indes de Lorient, la collection de Monsieur Hervouët, une des plus importantes au monde sur la porcelaine de Chine à décor occidental qui se diffuse à partir du règne de Kangxi (1662-1722) où les européens font de nombreuses commandes de pièces armoriées et des pièces faites en porcelaine de Chine d’après des tableaux de peintres européens célèbres.

 

Plat en porcelaine de la « famille verte » de forme godronnée, la bordure en accolades, aux armoiries du Royaume de France comportant l'inscription "FRANKRYK" en néerlandais, exécuté d’après des modèles d’orfèvrerie européenne. Sur le marli figurent douze réserves en forme de pétales de lotus contenant en alternance des personnages chinois dans des paysages et des vases fleuris. Chine, époque Kangxi (1662-1722), vers 1710-1715. 

Référence : Hybrides. Porcelaines chinoises aux armoiries territoriales européennes", catalogue d'exposition organisée au Musée national d'histoire et d'art du Luxembourg du 15 février au 06 avril 2003

Quel objet ou ensemble de porcelaine recommanderiez-vous d’aller voir ?

 

Au musée de la Compagnie des Indes de Lorient, la collection de Monsieur Hervouët, une des plus importantes au monde sur la porcelaine de Chine à décor occidental qui se diffuse à partir du règne de Kangxi (1662-1722) où les européens font de nombreuses commandes de pièces armoriées et des pièces faites en porcelaine de Chine d’après des tableaux de peintres européens célèbres.

 

Plat en porcelaine de la « famille verte » de forme godronnée, la bordure en accolades, aux armoiries du Royaume de France comportant l'inscription "FRANKRYK" en néerlandais, exécuté d’après des modèles d’orfèvrerie européenne. Sur le marli figurent douze réserves en forme de pétales de lotus contenant en alternance des personnages chinois dans des paysages et des vases fleuris. Chine, époque Kangxi (1662-1722), vers 1710-1715. 

Référence : Hybrides. Porcelaines chinoises aux armoiries territoriales européennes", catalogue d'exposition organisée au Musée national d'histoire et d'art du Luxembourg du 15 février au 06 avril 2003

Image de la femme dans le Vietnam moderne
Autour de Nguyen Phan-Chanh

Cernuschi Image 1.jpg

Tanh Van Em

Joueuse de flûte traversière

Vers 1935-1937

Fusain, gouache et encre sur papier

63,5 x 40,5 cm

Musée Cernuschi.

Un accrochage à découvrir au musée Cernuschi jusqu’au 17 mars 2024

 

Le musée Cernuschi propose gratuitement au public, dans la salle Peinture de ses collections permanentes, de découvrir les représentations féminines dans le Vietnam des années 1930. 

Avec le développement des écoles supérieures de beaux-arts en Indochine dans le second quart du XXe siècle, les jeunes artistes vietnamiens assimilent les codes de l’art occidental. Ils rompent avec la tradition mais cherchent à conserver une tonalité́ extrême-orientale. Les représentations de jeunes femmes sont un de leurs sujets privilégiés. Anonymes et détachées de toute référence narrative, elles deviennent désormais le support d’une recherche plastique nouvelle.

Image de la femme dans le Vietnam moderne

Dans les arts du Vietnam, la notion de modernité correspond au développement de l’enseignement supérieur des beaux-arts en Indochine dans le second quart du XXe siècle. Le programme d’études est inspiré par celui de l’Ecole des beaux-arts de Paris. Au sud, l’École d’art de Gia Định, fondée dès 1913, était à l’origine destinée à former de jeunes Vietnamiens au dessin technique utilisé dans les secteurs de l’industrie et de l’architecture. La dimension artistique ne deviendra prédominante qu’à partir de 1925, sous l’influence de la fondation de l’École des Beaux-Arts de l’Indochine de Hanoï. Dès lors, les travaux des élèves sont promus par des expositions à travers le pays et jusqu’en Occident. Cette première génération d’étudiants vietnamiens découvre la notion d’artiste au sens occidental du terme. Ils sont encouragés à proposer un art original, inspiré à la fois par l’étude des arts de l’Occident et de ceux de l’Asie orientale. 

Ce nouvel élan créatif trouve son expression privilégiée dans le thème de la jeune femme, qui rompt avec le portrait traditionnel et avec les scènes historiques ou légendaires. Anonyme et détachée de toute référence narrative, cette femme idéale devient désormais le moyen d’une recherche plastique permettant d’exalter la beauté pour elle-même. 

Quel objet ou ensemble de porcelaine recommanderiez-vous d’aller voir ?

 

Au musée de la Compagnie des Indes de Lorient, la collection de Monsieur Hervouët, une des plus importantes au monde sur la porcelaine de Chine à décor occidental qui se diffuse à partir du règne de Kangxi (1662-1722) où les européens font de nombreuses commandes de pièces armoriées et des pièces faites en porcelaine de Chine d’après des tableaux de peintres européens célèbres.

 

Plat en porcelaine de la « famille verte » de forme godronnée, la bordure en accolades, aux armoiries du Royaume de France comportant l'inscription "FRANKRYK" en néerlandais, exécuté d’après des modèles d’orfèvrerie européenne. Sur le marli figurent douze réserves en forme de pétales de lotus contenant en alternance des personnages chinois dans des paysages et des vases fleuris. Chine, époque Kangxi (1662-1722), vers 1710-1715. 

Référence : Hybrides. Porcelaines chinoises aux armoiries territoriales européennes", catalogue d'exposition organisée au Musée national d'histoire et d'art du Luxembourg du 15 février au 06 avril 2003

Quel objet ou ensemble de porcelaine recommanderiez-vous d’aller voir ?

 

Au musée de la Compagnie des Indes de Lorient, la collection de Monsieur Hervouët, une des plus importantes au monde sur la porcelaine de Chine à décor occidental qui se diffuse à partir du règne de Kangxi (1662-1722) où les européens font de nombreuses commandes de pièces armoriées et des pièces faites en porcelaine de Chine d’après des tableaux de peintres européens célèbres.

 

Plat en porcelaine de la « famille verte » de forme godronnée, la bordure en accolades, aux armoiries du Royaume de France comportant l'inscription "FRANKRYK" en néerlandais, exécuté d’après des modèles d’orfèvrerie européenne. Sur le marli figurent douze réserves en forme de pétales de lotus contenant en alternance des personnages chinois dans des paysages et des vases fleuris. Chine, époque Kangxi (1662-1722), vers 1710-1715. 

Référence : Hybrides. Porcelaines chinoises aux armoiries territoriales européennes", catalogue d'exposition organisée au Musée national d'histoire et d'art du Luxembourg du 15 février au 06 avril 2003

Cernuschi Image 2.jpg

Nguyn Phan Chánh (1892-1984)

Jeune Femme en train de se peigner

Encre et couleurs sur soie, 1933, M.C. 9904.

Don de M. Jacques-Paul Dauriac en mémoire de ses parents, André et Madeleine Dauriac-Walter, 1993.

Paris Musées / Musée Cernuschi

Nguyn Phan Chánh, figure de proue de l’art moderne vietnamien

 

Issu d’une famille de lettrés de l’Annam, Nguyễn Phan Chánh (1892-1984) intègre la première promotion de l’École des Beaux-Arts de l’Indochine de Hanoï en 1925. 

Diplômé en 1930, il enseigne les beaux-arts à son tour tout en envoyant régulièrement ses œuvres lors d’expositions locales ou internationales. Il est considéré comme ayant mis au point la technique de la peinture sur soie marouflée sur carton à la fin des années 1920. Il modernise ainsi ce support venu de Chine en abandonnant le montage traditionnel en rouleau, mais en permettant son encadrement fixe, à l’occidentale.
Dans des compositions solides et sobres, il campe des gens du peuple, le plus souvent des femmes, dans leurs occupations quotidiennes. Sa palette assourdie, aux tons de terre, évoque le courage, la discrétion et la vertu propre à un tempérament vietnamien idéalisé. 

Nguyn Phan Chánh est aujourd’hui considéré comme l’un des plus importants peintres vietnamiens modernes. À partir de 1945, il soutient le parti communiste et se consacre à des scènes de la vie quotidienne des soldats vietnamiens. Nommé professeur à l’Université des Beaux-Arts de Hanoï en 1955 puis membre du Comité de l’Association des Beaux- Arts en 1957, il bénéficie alors d’une reconnaissance officielle.

En savoir plus : 

 

Musée Cernuschi

7 avenue Vélasquez

75008 Paris

Salle Peinture, section 14

 

Du mardi au dimanche

De 10h à 18h

Accès gratuit dans les collections permanentes

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