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©Musée royal de Mariemont

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Lot 116
RARE TENTURE EN BROCART DE SOIE REPRÉSENTANT LE PARADIS BOUDDHIQUE, Chine, dynastie Qing, époque Qianlong (1736-1795)
Adjugé 28 864 €

Finement tissé en fils d'or et de couleur, il représente le paradis bouddhique :

de haut en bas, le soleil et la lune, deux groupes de quatre apsaras portant des offrandes, trois bouddhas du passé, du présent et du futur (Bhaisajyaguru, Sakyamuni, Amitabha), les disciples les plus proches de Bouddha (Mahakashyapa et Ananda), et enfin les dix-huit luohan et quatre rois célestes (Si Da Tian Wang 四大天王). Une inscription Wu Liang Shou Zun Fo « Amiytayus, Bouddha de la vie éternelle » est placée dans la partie supérieure. Les bordures sont tissées d'une frise de fleurs avec des accrocs et des déchirures horizontales.

L. : 143 cm (56 ¼ in.)

L.: 70 cm (27 ½ in.)

Une vente remarquable présentée par Audap & Associés
La Collection personnelle de René Scholten, Pays-Bas (Partie II) - Estampes japonaises anciennes & Shin-Hanga

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Le 12 juin prochain , Audap & Associés poursuivra la dispersion d'un ensemble remarquable, la collection personnelle de René Scholten. Cette deuxième sélection témoigne de l’évolution de l’ukiyo-e, dont chaque estampe reflète le regard averti d’un collectionneur exigeant.

La vente sera présentée dans le cadre du Printemps Asiatique en salle 7 de l'Hôtel Drouot, le jeudi 12 juin à 14h. Une exposition aura lieu le mardi 10 et mercredi 11 juin de 11h à 18h et jeudi 12 juin de 11h à 12h.

Avant de vous dévoiler une sélection d’œuvres choisies issues de cette remarquable collection, nous vous invitons à découvrir le parcours de René Scholten, collectionneur passionné et grand connaisseur des arts japonais.

 

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Lot 116
RARE TENTURE EN BROCART DE SOIE REPRÉSENTANT LE PARADIS BOUDDHIQUE, Chine, dynastie Qing, époque Qianlong (1736-1795)
Adjugé 28 864 €

Finement tissé en fils d'or et de couleur, il représente le paradis bouddhique :

de haut en bas, le soleil et la lune, deux groupes de quatre apsaras portant des offrandes, trois bouddhas du passé, du présent et du futur (Bhaisajyaguru, Sakyamuni, Amitabha), les disciples les plus proches de Bouddha (Mahakashyapa et Ananda), et enfin les dix-huit luohan et quatre rois célestes (Si Da Tian Wang 四大天王). Une inscription Wu Liang Shou Zun Fo « Amiytayus, Bouddha de la vie éternelle » est placée dans la partie supérieure. Les bordures sont tissées d'une frise de fleurs avec des accrocs et des déchirures horizontales.

L. : 143 cm (56 ¼ in.)

L.: 70 cm (27 ½ in.)

René Scholten, le parcours d'un collectionneur et amoureux des arts du Japon 

René Scholten, président de Scholten Japanese Art, a ouvert sa galerie à New York en septembre 2000, après un parcours passionné de collectionneur d'art japonais, avec un intérêt tout particulier pour l’estampe.

Son aventure débute dans les années 1980, lorsqu'il acquiert sa première œuvre majeure : une estampe de Torii Kotondo intitulée Maquillage. Cette acquisition fondatrice marque le point de départ d'une collection qui va rapidement s'enrichir, portée par son engagement croissant auprès des cercles d’amateurs d'art japonais aux Pays-Bas et au-delà.

À ses débuts, René Scholten se concentre principalement sur les artistes du mouvement shin-hanga, contemporains de Kotondo. Mais, peu à peu, il se laisse séduire par les estampes plus traditionnelles de l’ukiyo-e, datant des XVIIIe et XIXe siècles. À travers ces représentations, et notamment celles de la période Edo, il approfondit sa compréhension et son amour du Japon, étendant progressivement son intérêt à d'autres formes artistiques.

Aujourd'hui, la collection Scholten ne se limite plus aux estampes : elle réunit également des peintures, des paravents, des laques, des porcelaines, des sculptures, ainsi que, plus récemment, des céramiques contemporaines.

Collectionner l’art japonais est pour René Scholten une source inépuisable de joie, tant pour la beauté intrinsèque des œuvres que pour les rencontres humaines et les échanges intellectuels qu’il a suscités.

Après près de quarante ans de passion patiemment cultivée, René Scholten a choisi de confier une partie de sa collection à la vente aux enchères, le 12 juin 2025, par l'entremise de la maison Audap & Associés.

Ce parcours l’a également conduit à ouvrir en 1995 sa propre galerie à La Haye, avant de rencontrer un succès rapide qui l'encouragea à se lancer à New York en 1999, où il concentra ensuite toute son activité. Afin de ne pas entrer en concurrence avec sa galerie new-yorkaise, il cessa peu à peu d’enrichir sa collection personnelle.

Néanmoins, un collectionneur passionné ne s'arrête jamais tout à fait : René Scholten continue aujourd’hui de partager sa passion en prêtant ses œuvres à des musées aux Pays-Bas et aux États-Unis, et en soutenant activement de nombreux projets et institutions dédiés aux arts japonais.

Sélection

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Utagawa Hiroshige (Japon, 1797-1858)
Estampe, oban tate-e, de la série Meisho Edo hyakkei (名所江戸百景), Les cent vues d'Edo, planche 30 : Kameido umeyashiki (亀戸梅屋舗), Le jardin de pruniers,
Kameido. Signé Hiroshige ga. Editeur Uoya Eikichi. Daté du 11e mois, 1857. Traces de mica. (Doublé, restauration)

Dim. 36,6 x 24,6 cm
Estimation 50.000/60.000 Euros

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Kobayakawa Kiyoshi (Japon, 1899-1948)

Estampe, dai oban tate-e, de la série Kindai jiseishō no uchi (近代時世粧ノ内 ), La mode d'aujourd'hui, planche [ichi] 「一」, 1:  Horoyoi -ほろ酔い), Pompette.

Signé Kiyoshi et cachet de l'artiste.

Daté du deuxième mois de la cinquième année de Showa (Février 1930).

Auto-édition. (Petits trous, pliures, rousseurs, restauration). Dim. 52 x 30 cm

Estimation : 30.000/40.000 Euros

 

Avec Tipsy, Kiyoshi crée une image emblématique en phase avec son époque incarnée par la femme moderne des années 1920 ou "moga", équivalent japonais des garçonnes françaises. Ce sujet controversé n'est pas habituel pour Kiyoshi, pourtant participant régulier des expositions Teiten organisées par le gouvernement. On lui attribue treize estampes dont six publiées en auto-édition. Cette prise de confiance nouvelle de ces femmes se traduit non seulement par l'adoption de "vices" occidentaux comme la cigarette mais également par l'attitude, fixant ici le spectateur d'un regard provocateur. Emblèmes de leur époque, elles furent bannies par le gouvernement japonais en 1930. La même année, les employeurs renvoyèrent les femmes "tachant constamment leurs lèvres" et la police fit arrêter celles se maquillant dans la rue. Kiyoshi fut un fervent défenseur de la représentation d'une vision moderne des femmes japonaises : "Je ne dessine pas seulement les us et coutumes mais j'essaie de capturer l'essence de l'époque dans laquelle je vis."

 

Référence : Ce tirage reproduit dans : Uhlenbeck, Dwinger, Ouweleen, Shin hanga: Les Estampes Modernes du Japon 1900-1960, Editions Hazan (2022), p.153 Un tirage similaire conservé au Honolulu Museum of Art, n°26926

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Utagawa Hiroshige (Japon, 1797-1858) Estampe, oban tate-e, de la série Meisho Edo hyakkei (名所江戸百景), Les cent vues d'Edo, planche 58 : Ōhashi Atake no yūdachi (大はしあたけの夕立), Pluie soudaine sur le pont Ohashi et Atake.

Signé Hiroshige ga. Editeur Uoya Eikichi.

Daté du 9e mois, 1857. Traces de mica. (Rousseurs, restauration.)

Dim. 36,8 x 25,3 cm

Estimation : 30.000/40.000 Euros

 

La série des Cent vues d'Edo est la série de paysage la plus ambitieuse d'Hiroshige. Les vues des différents lieux célèbres de la capitale nous offrent un aperçu unique de son paysage urbain et de ses environs avant ses nombreuses destructions par les feux, tremblements de terre, guerres et les changements liés à la modernisation de la ville à la fin du XIXe siècle. Hiroshige réalise dans cette série des parallèles entre chaque vue et la célèbre anthologie Cent poèmes par cent poètes (Hyakunin isshu). Vincent van Gogh, admirateur des estampes japonaises, a peint sa propre version de la célèbre estampe d'Hiroshige, aujourd'hui conservé au Van Gogh Museum, Amsterdam.

 

Référence : Un tirage similaire conservé au Museum of Fine Arts, Boston, n°46.1399​​

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Voir le catalogue : Cliquer ici

Site internet :

www.audapetassocies.com

 

Adresse:

25, boulevard de la Tour-Maubourg - 75 007 Paris 

 

Contact:
Tél : +33 (0)1.83.750.500 
info@audap-associes.com
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Printemps Asiatique Paris

Du  5 au 14 juin 2025

Les plus importantes galeries d’art et d’antiquités spécialisées, maisons de ventes aux enchères et institutions culturelles s’unissent pour rendre compte de la richesse des arts asiatiques et du dynamisme du marché français.

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